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Le mot diamant vient du grec « adamas » qui signifie indomptable, invincible et fait référence à sa dureté. C’est un minéral composé de carbone pur.

L’histoire des diamants

L’histoire 


Le premier document écrit parlant du diamant est un manuscrit hindou datant du IVè siècle avant J.C mais on pense que les premiers gisements de diamants ont été exploités en Inde dès le VIIIè siècle avant notre ère. 

On ne sait pas exactement à partir de quelle date les diamants trouvés en Inde commencèrent à se répandre en Occident. Les pierres précieuses furent acheminées par la Route de la Soie puis, dès le XVè siècle, par le Cap de Bonne Espérance découvert par Vasco de Gama. Lisbonne, Bruges et Venise sont alors des centres de négoce importants. 

Puis, au XVIè siècle, Anvers devient le principal centre de négoce, traitant près de la moitié du commerce mondial de diamant. 

L’Inde fut jusqu’au XVIIIè siècle l’unique producteur de diamant au monde. On découvre ensuite des gisements de diamant au Brésil puis, au XIXè, siècle en Afrique du Sud.
 
Depuis lors, la majorité des diamants proviennent du continent africain (environ 60%). Les 4 principaux producteurs sont actuellement : le Botswana, la République démocratique du Congo, la Russie et l’Australie. 


Les légendes 


Les premières légendes


Dans l’Egypte ancienne, le diamant symbolisait le soleil. On le mettait au milieu de la croix de vie. En Inde, sa dureté lui a valu d’être considéré comme un talisman capable de protéger de tous les dangers. On pensait qu’elle donnait aux guerriers la force nécessaire pour gagner les combats. 
Le diamant devint ainsi un symbole de virilité réservé aux hommes et on ne trouve aucune mention de bijoux diamant porté par des femmes avant le XVe siècle. 

La légende de la vallée des diamants


La légende raconte qu’Alexandre le Grand découvrit une vallée au fond de laquelle se trouvaient d’innombrables diamants. Cependant, cette vallée était inaccessible et protégée par des serpents et des aigles. Les regards des serpents étant mortels pour l’homme, Alexandre le Grand utilisa des miroirs pour les tuer. 
Puis, pour atteindre les diamants, qui étaient au fond de la vallée, il y jeta des morceaux de viande de mouton. Les aigles attrapèrent les morceaux de viande auxquels s’étaient accrochés d’innombrables diamants et les soldats d’Alexandre le Grand n’eurent alors plus qu’à récupérer les diamants dans leurs nids. 

La légende des diamants maléfiques 

On a souvent associé des malédictions à des diamants célèbres comme le Sancy, l’Orlov, le Régent ou le Hope. Leurs propriétaires successifs ont, en effet, connus des destins tragiques. 

Diamant SancyLe Sancy est un diamant de 55,25 carats taillé en poire. Il a été qualifié de diamant maléfique car il a notamment appartenu à un soldat qui périra alors que la pierre est sertie sur son casque, puis au comte Nicolas Harlay de Sancy qui le confia à un messager qui sera tué par des voleurs, et, enfin, au roi Charles 1er, qui fut décapité. 






L’orlov : ce diamant de 189,60 carats aux reflets bleu-vert fut offert par le comte d’Orlov à l’impératrice Catherine pour la reconquérir. Malheureusement, il ne regagna pas son affection. 




Le Régent : diamant taillé en coussin de 140,50 carats. Il aurait été volé par un esclave qui le vendit à un marin pour pouvoir embarquer sur son bateau. La légende raconte que le marin se serait ensuite pendu. 




Le Hope : ce diamant de couleur bleue taillé en coussin d’un poids de 45,52 carats est toujours considéré comme maudit. Il a notamment appartenu à Louis XIV qui ne le porta qu’une fois et mourut de la petite vérole, puis à Louis XV qui le prêta à Madame du Barry qui finit sur l’échafaud, puis Louis XVI, Marie Antoinette et la princesse Lambale qui ont tous connus des destins tragiques. La malédiction a continué avec le diamantaire qui a retaillé ce diamant et son fils qui ont tous deux connus une mort violente, un joaillier américain qui l’a racheté et fait faillite, un prince russe qui tuera la femme à qui il l’avait prêté…etc. La liste des malédictions est malheureusement encore longue et la légende subsiste sur l’endroit où il se trouve actuellement : certains disent que c’est bien le Hope que l’on peut admirer aujourd’hui à Washington à la Smithsonian Institution , d’autres disent qu’il était à bord du Titanic lorsqu’il a coulé…